Retour sur les épreuves physiques du concours de caporal SPP

Les épreuves sportives du concours externe de caporal sapeur-pompier professionnel organisé par le Sdis95, en partenariat avec les Sdis de la Grande couronne, des Hauts de France et du Cher, ont pris fin lundi 17 janvier. Ces 8 jours d’épreuves ont débuté le 6 janvier sur deux sites différents : sur le site de l’école Polytechnique à Palaiseau (pour les Sdis 91, 77, 78 et 18) et sur le centre de formation départemental du Sdis 95, ainsi qu’à la piscine de Sarcelles.

L’école Polytechnique de Palaiseau a accueilli 1930 candidats et candidates au titre I et II.
240 candidats ont été évalués chaque jour. Les épreuves sportives des femmes se sont déroulées les deux derniers jours des épreuves, à savoir le 14 et le 17 janvier.

73 encadrants des activités physiques (EAP), une vingtaine d’agents sapeurs-pompiers professionnels, volontaires, personnels administratifs et techniques, ainsi que des membres de l’UDSP, ont été présents quotidiennement pour assurer des missions d’appuis, administratives et logistiques afin que les épreuves se déroulent dans les meilleures conditions possibles.

Les épreuves se sont déroulées de la façon suivante :

• Epreuve de natation (6h à 9h)

• Epreuve du parcours professionnel adapté (8h30 à 14h)

• Epreuve d’endurance cardio respiratoire, dit « Luc Léger » (14h à 18h)

La première épreuve permet de tester l’aisance du candidat dans l’eau, la seconde la résistance et la force et la dernière le cardio.

Les candidats sont passés par vagues de 24 sur les 3 épreuves, et ont découvert une nouvelle épreuve : le Parcours Professionnel Adapté (PPA). Équipé d’une charge dorsale de 22 kg tout au long de l’épreuve, le candidat doit, dans un temps imparti (4 minutes pour les hommes et 5 minutes 30 pour les femmes) réaliser 6 étapes. « Ce parcours est adapté à l’acte opérationnel, étudié pour englober tous les mouvements qu’un sapeur-pompier est susceptible de réaliser en intervention, et étudié quant aux charges qu’il est amené à porter »,  précise Romain, encadrant du Sdis 78. Et d’ajouter : « Les épreuves prennent en compte la réalité du terrain et vont tester la résistance pulmonaire et cardiaque des candidats qui, en situation réelle, vont se retrouver face à un feu ».

Rendez-vous le 8 février pour les résultats !


Photos : ©Sdis91 ©Sdis95